Page 15 - Sur un air militaire
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              tout en offrant à l’institution un outil
              mnémotechnique normalisé.
              C’est peut-être dans la continuité de ce
              travail chansonnier sur les sonneries
              que le chant Le Fanion de la Coloniale
              est apparu puisque son incipit (la pre-
              mière phrase du chant) reprend la
              sonnerie du Courrier.
                                Adeline Poussin




                                                Trompette de cavalerie,
                                                première moitié du XX e siècle.
                                                (50×15 cm)
                                                Coll. Musée du Sous-Officier, inv. 2007.0.146
                                                Cet instrument à vent de la famille des cuivres
                                                est en laiton avec un « porte main » en cuir noir
                                                cousu dans sa partie supérieure afin de le tenir et de
                                                protéger le métal de l’oxydation. Il consiste en un tuyau
                                                de perce cylindrique, enroulé sur deux tours et demi.
                                                Cet  instrument  à  résonance  naturelle  sonne  en
                                                mi  bémol.  Deux  anneaux  situés  dans  l’enroulement
                                                permettent de venir y placer une flamme aux couleurs
                                                de l’unité à laquelle appartient la trompette. Sur le bas
                                                du  pavillon,  est  portée  l’inscription  «  Exposition
                                                Universelle de Paris, 1900, hors concours, membre du
                                                jury, Couesnon et Cie, fournisseur de l’armée-94, rue
                                                d’Angoulême, Paris». La société, fondée en 1827 porte
                                                à  partir  de  1882  le  nom  de  son  nouveau  directeur.
                                                Le  siège  de  la  société  reste  rue  d’Angoulême
                                                jusqu’en 1950.













                                          Clairon, deuxième moitié du XX e siècle. (53,5×18 cm)
                                          Coll. Musée du Sous-Officier, inv. 2007.0.422
                                          Cet instrument à vent de la famille des cuivres est en laiton avec
                                          un « porte main » en cuir noir lacé dans sa partie inférieure afin de
                                          tenir et de protéger le métal de la sudation des mains. Un cordon
                                          est enroulé sur sa partie inférieure, dont les deux extrémités sont
                                          ornées d’un pompon. Il consiste en un tuyau de perce conique
                                          enroulé sur un tour et demi. Cet instrument à résonance naturelle
                                          sonne  en  si  bémol.  Deux  anneaux  situés  dans  l’enroulement
                                                 permettent de venir y placer une flamme aux couleurs
                                                  de l’unité à qui appartient le clairon. L’instrument
                                                    porte le nom de son fabriquant Robert Martin.
                                                   Il est frappé du « R » qualifiant les objets réformés.
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