Page 18 - Exposition sur la Médaille Militaire

et part, le 4 août 1931, au 4 RILE. Il participe à plusieurs combats de pacification. Le second
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conflit éclate quand il est Capitaine dans un État-major à Marrakech : il a 41 ans.
Le 26 février 1940, le capitaine Kœnig intègre la 13 DBLE et participe au corps expédi-
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tionnaire français en Norvège qui sera une des premières victoires françaises.
Le 19 juin 1940, avec les légionnaires de la 13, il gagne l’Angleterre et sera un des pre-
miers français à rallier la France Libre. Il participe au ralliement à la France Libre du Sénégal,
du Gabon puis du Levant. Promu colonel en 1941, général en juillet 1941, il combat en Ery-
thrée et en Syrie. Il commande la 1 brigade française libre lors de la bataille de Bir Hakeim
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(juin 1942) et la seconde bataille d'El-Alamein (octobre 1942), il participe à la campagne de
Tunisie, reçoit sa 3 étoile et prend le commandement de la 1 DFL. À Alger, il contribue à la
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fusion entre les troupes d’Afrique du Nord et de la France Libre.
En 1944, commandant en chef des Forces françaises libres d’Angleterre, puis des FFI, il
est nommé gouverneur de Paris à la Libération puis commande la zone d’occupation française
en Allemagne de 1945 à 1949. À l'issue (1950), il devient : inspecteur des forces d’Afrique du
Nord puis vice-président du Conseil supérieur de la guerre. Il quitte l’armée, est élu député
du Bas-Rhin de 1951 à 1956 et devient ministre de la Défense de 1954 à 1955. Membre de
l’Académie des sciences morales et politiques en 1951, il meurt le 2 septembre 1970.
Il est élevé à la dignité de maréchal de France à titre posthume par décret du 6 juin 1984.
Jean Simon
dernier général à recevoir la Médaille militaire
Le général Jean Simon est né à Brest le 30 avril 1912 et meurt le 28 septembre 2003. Il intègre
Saint-Cyr en 1933, sert au RICM puis au 1 régiment des tirailleurs sénégalais. De 1939 à 1940,
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officier d’infanterie, il est désigné observateur en avion. Refusant l’armistice en juin 1940, il se
retrouve à Marseille et rejoint l’Angleterre avec Pierre Messmer.
Il rejoint aussitôt les FFL et participe, dans les rangs de la 13 DLBE aux campagnes
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d’Erythrée, de Syrie (où il perd son œil droit) de Libye, de Tunisie, d’Italie, de Provence, de la
Vallée du Rhône et des Vosges.
En 1947, le lieutenant-colonel Simon part pour l’Indochine pendant trois ans et com-
mande le 3 REI.
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Prenant la tête du 3 bureau de l’armée de Terre en 1955 et chef de cabinet du ministre de
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la Défense, il est envoyé à Londres comme attaché militaire. En novembre 1956, il participe
aux opérations de Suez.
Général de brigade en 1960, il exerce plusieurs commandements en Algérie avant de
diriger la délégation militaire à la conférence d’Evian. De 1962 à 1964, il commande l’ESM
Saint-Cyr puis le 1 corps d'armée à Nancy. En 1967, il est nommé gouverneur militaire de
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Lyon et commande de la V région militaire. En 1969, le général prend sa cinquième étoile et
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est nommé inspecteur général de l’armée de Terre. De 1973 à 1977, il assure les hautes fonc-
tions de secrétaire général de la défense nationale .
Grand-croix de la Légion d’honneur, compagnon de la Libération, il reçoit la Médaille
militaire par décret du président de la République du 16 octobre 2002.
Il a été chancelier de l’ordre de la Libération pendant 24 ans.