Page 7 - Exposition sur le Maréchal FOCH et le valeureux corps des Sous-Officiers
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Chapitre Premier :

          Ferdinand Foch




           Ferdinand Foch naît le 2 octobre 1841 à Tarbes, au sein d’une fratrie de 7 enfants. Baptisé
       selon les traditions d’une famille languedocienne bourgeoise et catholique, il reste toute sa vie
       attaché à sa terre pyrénéenne. Sa mère, femme au foyer, se donne pleinement à l’éducation de ses
       enfants. Son père, fonctionnaire percepteur de l’administration des finances, parcourt la France
       au fil de ses mutations.

           Un érUdit, passionné d’histoire militaire
           Une édUcation prestigieUse
           En 1861, Ferdinand Foch intègre le collège de Tarbes, où il est décrit comme un élève
       studieux et attentif. Après avoir étudié au lycée impérial de Rodez, il est admis en 1866 au petit
       séminaire de Polignan en Haute-Garonne. Cette école le forme à la réussite par la constance
       et l’ardeur au travail. Foch termine ses études classiques au collège Saint-Michel des pères de
       Saint-Etienne où, au sein de cet établissement, il côtoie le futur maréchal Marie-Émile Fayolle. Il
       prépare l’entrée à l’École polytechnique, au collège Saint-Clément de Metz à la veille de la guerre
       franco-prussienne.

           La naissance d’Un stratège poLytechnicien
           Foch intègre l’École polytechnique au sein de la promotion (1871-1873). Il travaille avec
       acharnement et sort 45  de sa promotion. Foch choisit les spécialités d’artillerie et du génie
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       et devient lieutenant d’artillerie, au 24  régiment d’artillerie de Tarbes. Il accède au grade de
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       capitaine en 1878. Il effectue par la suite un séjour à l’École de cavalerie de Saumur. Devenu
       capitaine, il est admis en 1885 à l’École de guerre. Officier brillant et rigoureux, il sort 4  de sa
                                                                          e
       promotion sur 75 élèves. Foch développe un esprit offensif et de revanche sur l’Allemagne, afin
       de récupérer l’Alsace et la Lorraine.
           En qualité de chef d’escadron Foch retourne à l’École de guerre en 1895 en tant que
       professeur chargé des cours d’histoire militaire et de tactique générale. Charismatique et
       éloquent, il conquiert son auditoire. Ses conceptions, ses analyses et ses résumés sont clairs, et
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