Page 12 - Exposition sur le Maréchal FOCH et le valeureux corps des Sous-Officiers
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le pyrénéen mis à l’honneUr
De nombreux hommages lui sont rendus, même à l’étranger. Firmin Michelet, sculpteur
tarbais, réalise deux œuvres en son honneur après sa mort. La première, produite en 1935, est
une statue équestre qui trône sur l’allée Leclerc à Tarbes, au-devant du 1 régiment de hussards
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parachutistes (1 RHP). Tarbes est une importante garnison militaire depuis 1962, où sont
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stationnés le 1 RHP, ainsi que le 35 régiment d’artillerie parachutiste (35 RAP), ancien 35
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régiment d’artillerie dont Foch était le chef de corps de 1903 à 1905. Le maréchal Foch devient
la figure emblématique de la ville de Tarbes.
Statue du maréchal Foch, 11 novembre, la convention d'Armistice est signée par le maréchal
dans la clairière de Rethondes, Foch, l'amiral Wemyss (à sa droite) et les plénipotentiaires allemands.
œuvre de Firmin Michelet. Bibliothèque du Musée du Sous-Officier
La seconde statue, réalisée en 1937 par Michelet, se trouve dans la Clairière de Compiègne,
lieu de la signature de l’armistice, isolé et propice au calme. Pendant l’entre-deux-guerres
plusieurs monuments sont érigés à côté de la statue du maréchal : une stèle commémorative où
est gravée : « Ici le 11 novembre 1918 succomba le criminel orgueil de l’empire allemand vaincu par
les peuples libres qu’il prétendait asservir. », ainsi qu’un monument représentant un aigle renversé
transpercé d’une épée en l’honneur des Alsaciens et des Lorrains. Le 21 juin 1940, Hitler
souhaite la signature de l’armistice à l’emplacement même où a été signé celui du 11 novembre
1918. Après la ratification, Hitler ordonne que l’ensemble des différentes stèles soit dynamité,
sauf celle de Foch, condamnée à regarder cette clairière dévastée par l’ennemi. Après la victoire
de 1945, la clairière de Rethondes est réhabilitée de monuments, marquant définitivement
la défaite du III Reich.
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