Page 37 - L'Armée sur les planches
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La fin d un modèle
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La « drôle de guerre » voit renaître les spectacles organisés par des
soldats dès octobre 1939, puis le théâtre aux armées, qui amène Joséphine
Baker, Maurice Chevalier ou Fernandel près du front. Les deux formes
de divertissement se prolongent pour les prisonniers de guerre en Alle-
magne et plus tard les requis du Service du travail obligatoire. Des dépor-
tés montent même des revues à Buchenwald à Noël 1944. En Indochine
puis en Algérie, le modèle se maintient mais déjà il agonise, sous les as-
sauts du cinéma ambulant, des disques et des transistors.
Tous en scène,
photographies argentiques.
H. 17 ; L.12,1 cm et H. 12,1 ; L. 17 cm.
Fonds photographique du MSO.
Il s’agit de scènes d’une pièce de théâtre jouées par
des élèves de l’École d’application d’infanterie entre
1951 et 1967. La représentation avait lieu dans le
cinéma de l’école, actuel cinéma de l’ENSOA.
On peut voir sur ces photographies le jeu des acteurs,
leurs costumes et l’utilisation de décors rudimentaires
propre au théâtre militaire.
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