Page 46 - L'Armée sur les planches
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Trompette de cavalerie,
laiton et cuir Coll. MSO n°inv.2007.0.146.
Cette trompette de cavalerie a été fabriquée en 1900 pour l’exposition
universelle de Paris et a été présentée hors-concours par l’atelier Couesnon
alors membre du jury. Cet instrument de la famille des cuivres est en laiton
et comporte un porte-main en cuir brun.
Son utilisation est presque générale dans les armées dès le XIII siècle
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et son répertoire a subi plusieurs évolutions. La plupart des sonneries
en usage aujourd’hui dans la cavalerie sont attribuées à Joseph-David
Buhl (1781-1860) dont la manière de composer a également influencé le
répertoire de marches pour fanfares de trompettes d’ordonnance qui s’est
généralisé à l’aube du XX siècle. Pour autant, cet instrument n’est pas le
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seul qui soit utilisé à cette fin signalétique. En effet, le clairon est favorisé
dans les rangs de l’infanterie à partir de 1831. Avant lui, le musique
d’ordonnance était principalement assurée par le tambour et le fifre, puis
par la clarinette ou le cor à partir de la seconde moitié du XVIII siècle.
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Notamment pour répondre aux contraintes organologiques des
instruments, le répertoire des sonneries est en constante évolution et il
est régulièrement mis à jour. Afin d’en simplifier la compréhension, une
instruction fixant l’ensemble des batteries et sonneries communes à toutes
les armes (aussi bien de la cavalerie que de l’infanterie) est publiée le
18 juin 1912. On y trouve notamment les sonneries qui réglaient la vie
de quartier du réveil au coucher. Ces dernières marquaient chaque jalon
de la journée du soldat et ont peu à peu été abandonnées jusqu’à avoir
aujourd’hui totalement disparu excepté dans les Écoles de Saint-Cyr
Coëtquidan où certaines sonneries ont été conservées.
Le cérémonial militaire a, quant à lui, conservé son répertoire de
sonneries. Il est également accompagné par des compositions de plus
grande ampleur que constituent les marches. Ce dernier répertoire s’est peu
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